Fini le manège, son espace confiné et les petites allures, l’immense nouvelle carrière est terminée. J’y lâche alors le blanc animal en avant, libre de son encolure bien qu’une orientation discrète lui indique « encolure plutôt basse, bout du nez vers l’avant ». Au maximum de son amplitude actuelle, courant un peu, Kelso par la propulsion se libère le dos et ne marque plus d’irrégularité. Éloigner le bout du nez de son corps, éviter l’écrasement de l’encolure sur elle-même, comme pour la rendre plus longue, pour ne pas bloquer le dos, pour ne pas figer les reins et désengager les postérieurs par une main trop neutralisante du balancier. Pour la première fois sur ce cheval en perpétuelle perte d’équilibre je peux l’enrober des jambes et l’inciter à avancer dans une liberté contrôlée sans qu’il ne m’embarque ou court à sa perte.
Je poursuis par un peu de rassembler. Mais je ne peux par faire une séance complète (extension d’encolure dans une cadence lente, exercices d’assouplissement dans une attitude académique, préparation des mouvements rassemblés…) qui serait trop longue, il est déjà épuisé.
Jambes qui manquent de fixité et assiette trop en arrière, épaules qui se remontent, pas centrée, je dois me reprendre ainsi que la lecture de Sally Swift !
(La vidéo est un miroir ingrat du cavalier qui s’imagine mais ne se voit pas)
L'association Connivence
Cette association (loi 1901 à but non lucratif) à vu le jour en 2009, créée par Emilie Haillot dans le but de promouvoir, sous la forme de stages et conférences, la complémentarité de 4 approches autour du cheval : la connaissance du cheval physique ( biomécanique, énergétique…) , la connaissance du cheval psychique (éthologie, horsemanship…) , la gestion physique et énergétique du cavalier, la technique du dressage du cheval selon les préceptes classiques.
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