Les dernières séances de « propulsion » ont développé les muscles de la croupe qui sont désormais plus fermes. De plus, l’irrégularité a nettement diminué, je peux demander une épaule en dedans à droite et un appuyer à gauche sans que l’abduction de l’antérieur gauche ne provoque un blocage du mouvement.
Ce week-end, un jour de pluie au manège en cordelette, un jour de beau temps en carrière en bride.
Dans le manège, je souhaite vérifier si Kelso réponds aux aides du poids du corps, “Le dos du cavalier a plus d’importance que les rênes.” (Oliveira), la cordelette est une aide comme une autre, agissant à la base de l’encolure, elle peut le surprendre comme un véritable frein plus efficace qu’un mors, je dois essayer de m’en passer en la considérant comme une sécurité mais pas comme un moyen. Voulant d’ailleurs trop en faire de peur qu’il ne réponde pas, mon corps se contracte et la position laisse à désirer.
Je n’ai pas utilisé la bride depuis au moins 2 ans. Kelso avait tendance à se retenir, à lâcher la main dans une fausse légèreté, encolure enroulée et dos figé, allures ratatinées allant jusqu’à la boiterie.
[ Je rappelle à ce sujet qu’il s’agit ici d’un journal de dressage concernant une histoire personnelle. Il n’y a pas de méthode figée ni la volonté d’imposer une façon de faire, mais le témoignage d’une recherche constante orientée par les difficultés rencontrées tout au long d’un dressage amateur. Les expériences sont analysées et mises en pratique, les témoignages vidéos ne sont pas des références mais des étapes de ce dressage à un moment donné. J’accepte tous commentaires remarques et critiques, c’est le principe d’un blog, mais les remarques désobligeantes non constructives me semblent inutiles]
En bride, je vérifie progressivement qu’il accepte le contact vers le bas, par une descente d’encolure non paroxystique et sur des mouvements latéraux, puis une « demi-attitude » sans qu’il ne s’enferme et enfin je m’assois et redresse mon haut du corps afin qu’il prenne de lui-même une attitude plus classique, rond et léger, propice à l’équilibre demandé. Ce n’est pas ma main qui lui a imposé de placer sa tête haute. Je le travaille alors dans une cadence qui lui soit confortable et dans ses allures naturelles. Je ne cherche pas le mouvement extravagant et les gestes grandioses, je respecte son classicisme et ses petites amplitudes. Je peux alors à certains moments effectuer une descente des aides pour le laisser s’exprimer puis vérifier que je peux reprendre le contact et qu’il accepte de chercher le mors à nouveau, car la frontière entre rênes flottantes par descente de main et acculement est quasi-invisible.
L'association Connivence
Cette association (loi 1901 à but non lucratif) à vu le jour en 2009, créée par Emilie Haillot dans le but de promouvoir, sous la forme de stages et conférences, la complémentarité de 4 approches autour du cheval : la connaissance du cheval physique ( biomécanique, énergétique…) , la connaissance du cheval psychique (éthologie, horsemanship…) , la gestion physique et énergétique du cavalier, la technique du dressage du cheval selon les préceptes classiques.
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